La photographie aérienne vous permet de donner une autre dimension à votre passion pour la photo. Pour les conditions particulières tout d’abord, qui nécessitent de bien se préparer, mais aussi pour les paysages que l’on va pouvoir découvrir sous un nouvel angle.
Il faut tout d’abord définir votre moyen de transport qui vous transportera dans les airs : avion, ballon, parachute (oui oui on peut prendre des (très belles) photos en sautant en parachute), ULM ou autre. Un ballon se déplaçant plus lentement qu’un avion, on en réglera pas bien entendu son appareil de la même manière. De même, attention à l’endroit où vous êtes situé dans l’appareil. En régle générale, dans le cas d’un avion de tourisme, vous serez à côté d’une porte vitrée. Certains appareils disposent même d’une trappe en plexiglas afin de voir en-dessous de l’appareil. Attention cependant à la profondeur de champ, et à l’état des vitres, qui, si elles sont trop sales ou trop abîmées, risque de gêner la prise de vue, notamment pour la mise au point (l’appareil fera automatiquement le point sur les aspérités ou les tâches de la vitre si vous n’y prenez pas garde). Évitez aussi les filtres polarisants si vous prenez en photo à travers une vitre.
En règle générale, il est conseillé de régler son appareil en mode « priorité vitesse », avec une vitesse assez rapide, pour compenser justement le mouvement de l’appareil qui vous transporte. Sans aller jusqu’à l’ouverture maximale, essayez de shooter en grand angle pour un meilleur rendu. Autre conseil : enregistrez vos photos sur le format RAW, afin de pouvoir les traiter tranquillement chez vous une fois les pieds sur terre.
Ne collez pas l’objectif contre la vitre, car celle-ci répercute les vibrations de l’appareil, qui se répercuteront ensuite sur la photo (trouble). N’oubliez pas que généralement les plus belles photos, les plus spectaculaires, sont réalisées au moment du décollage et de l’atterrissage.
La photo aérienne vous demandera une bonne adaptation, afin de savoir saisir le bon moment pour prendre une photo. Car l’impression de défilement du paysage est plus faible en avion qu’en train, les vitesses restent sensiblement les mêmes (dans le cas d’un petit avion touristique). A vous donc d’en tenir compte. Et n’oubliez pas non plus de profiter du paysage : ne restez pas collé le nez sur l’appareil !
